Les élèves de cinquième racontent leur confinement : Ethan Pigache
Partie 1 : mon ressenti et mes inquiétudes
Lorsque l'annonce du confinement est tombée, je n'étais pas vraiment stressé. Un peu plus lorsque la continuité pédagogique en distanciel a été annoncée. Mais je pensais, comme quasiment tous les Français, que ce serait l'affaire de deux semaines ou trois. Mais finalement, les semaines sont devenues des mois et plus on avançait dans le confinement, plus je me mettais une pression folle pour accélérer mon travail car je pensais être en retard. Tout ce stress accumulé plus celui qui me poussait à croire que ma grand-mère, diabétique, et que ma mère, auxiliaire de vie, pouvaient à tout moment attraper le virus, m'avait rendu irritable et à fleur de peau. Travailler entre deux à quatre heures par jour m'a fatigué. Ma mère était obligée de me donner des pauses mais je voulais continuer de peur d'être toujours en retard. C'est seulement vers la fin du confinement que je me suis détendu et apaisé.
Partie 2 : Mes passe-temps et mes habitudes de travail
Pour me détendre lors de mon travail, je mettais souvent de la musique, en particulier, Queen, ce qui me permettait de me concentrer sur mon travail tout en me détendant. Pour m'occuper, je lisais très souvent, je découvrais de vieilles séries, notamment, Highlander et parfois, j'écrivais sur mon ordinateur. J'ai aussi découvert et compris les concepts de la relativité restreinte et ceux de la relativité générale d'Einstein et ai commencé un texte sur la physique quantique. Je montais également de nombreux spectacles de théâtre et de danse avec ma petite soeur.
Partie 3 : Mes questionnements sur le virus et ma compréhension des informations passant à la télévision
Lorsque je me posais des questions concernant la Covid-19, j'en parlais souvent avec ma mère pour qu'elle m'explique en détails. Au début, je regardais souvent les informations mais bien vite, cela m'a déprimé et j'ai arrêté de regarder. Aujourd'hui, je comprends mieux ce qu'il se passe et je considère que le confinement m'a rendu plus fort.